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Le vrai risque pour la démocratie suisse, ce n’est pas l’IA.

Le vrai risque pour la démocratie suisse, ce n’est pas l’IA.

Samedi, 6 Décembre 2025

C’est que personne ne comprend comment elle restructure la politique.

On parle d’algorithmes, d’IA générative, de régulation européenne… Mais on évite soigneusement le sujet le plus important :

🚨 les systèmes techniques qui façonnent déjà l’opinion publique — sans débat démocratique, sans gouvernance, sans conscience collective.

Et non, ce n’est PAS une théorie du complot. C’est une question de design, d’architecture et d’asymétrie d’information.

Voici ce qu’on ne veut pas encore regarder en face - spoiler alert : ça va vous déranger 🦟

Les plateformes filtrent la politique ... sans jamais l'assumer.

Les sujets qui montent, ceux qui disparaissent, ceux qui deviennent polarisants : ce n’est plus seulement le résultat d’un débat public, mais aussi celui d’un algorithme de distribution.

Pas parce qu’il veut manipuler. Parce qu’il optimise des objectifs commerciaux.

‼️ Le politique devient un effet secondaire de l’économie de l’attention. Et personne ne demande : “Est-ce que c’est compatible avec une démocratie saine ?”

La capacité d'analyse politique avance… mais le cadre démocratique, lui, n’a pas bougé d’un millimètre.

On peut désormais :

  • monitorer des signaux faibles en temps réel,
  • cartographier les récits concurrents,
  • anticiper les tensions avant qu’elles émergent.

C’est fascinant. Mais cela pose une question fondamentale que presque personne ne soulève :

🧐 Qui a le droit d’utiliser ces outils ? Pour quoi faire ? Avec quelles limites éthiques ?

Aujourd’hui, il n’y a ni normes, ni garde-fous, ni discussion collective digne de ce nom.

La vraie menace n’est pas la manipulation...

... c’est la perte de souveraineté cognitive.

On ne parle pas assez du fait que : si vous ne maîtrisez pas les systèmes qui structurent l’information, vous ne maîtrisez plus votre propre agenda démocratique.

Pas besoin de conspirateurs. Pas besoin de machinations hollywoodiennes. Juste une simple réalité :

💥 la démocratie peut devenir dépendante d’infrastructures qu’elle ne contrôle pas.

Et ça, c’est un angle mort dangereux.

Alors, que faire ?

On ne va pas revenir au monde d’avant. Et ce n’est pas souhaitable.

Mais on doit ouvrir la boîte noire. Maintenant. Pas dans dix ans.

La Suisse doit :

  • mettre en débat la gouvernance algorithmique,
  • clarifier ce qui est acceptable en communication politique,
  • garantir la transparence minimale des flux d’information,
  • former les institutions à comprendre ces dynamiques,
  • définir une éthique robuste de l’usage des technologies dans les campagnes.

😏 Comprendre les systèmes n’est pas les manipuler. C’est se donner les moyens de défendre la démocratie.

Conclusion

La tech ne va pas détruire la politique suisse. Mais l’ignorance, oui.

Et s’il y a bien un rôle pour les communicants politiques aujourd’hui, c’est celui-ci : s’assurer que personne ne joue une partie dont les règles sont invisibles.

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